Journal de bord
Mai 2003
/ Ciutadella / Ibiza / Mariage Elsa & Antoine

Jeudi 29 mai 2003 : a las doce a la cala estalaier
On part tôt, à 10H, avec le pique-nique. Sous la pression des enfants, "la plage d’hier, avec du sable pour défendre le château fort", retour vers san saura. Le gardien ne sait pas si on atteint la cala talaier par là. vraiment pas, car pour lui il faut prendre à droite pour aller vers turqueta, alors que c’est à gauche… chemin du cap à pied pour arriver à la cala. Eau extraordinaire, sable blanc et rose. Dans la descente, on rejoint puis dépasse la caravane d’italiens venus là pour nous faire ch… en fait ils sont discrets, mais pour la bonne forme, on les nargue avec notre salade de riz. Surtout que de là où ils sont, ils ne peuvent pas voir qu’il n’y a pas de sauce, "parce que quand on met la sauce au dernier c’est meilleur, je m’en occupe", sauf quand on ne la met pas du tout et qu’on est à 45 minutes du placard… et en plus c’est bon quand même. Multiples baignades, roulé boulé de poupounette dans les vagues, ça ne lui plait pas beaucoup, plein de "nuducus" partout. Une pouponnière à oursin dans les rochers sur les bords de cette crique magnifique et vierge. Une plage superbe, les italiens sont partis (ils y en a un qui se lissait les cheveux et les sourcils à l’eau de mer, ça fortifie ?), les nordiques défilent roses à 100%. Au nord 100% à poil, au sud 0% à poil, en France, 50%.
La phrase du jour : "Papa il est occupé des sous (en fait écrit le journal de bord), parce que les sous c’est important, très très important. Autrement on peut pas ramener des cadeaux à la maison ou des graines pour faire planter les arbres" Félix.

Vendredi 30 mai 2003 : une dorade
Début de journée au marché aux poissons puis à la place del born pour les balançoires. retour au marché à l’heure de la fermeture, on apprend plein de choses sur le marché aux poissons, il ne reste pas grand chose à acheter… mieux vaut arriver tôt le matin, un magnifique denti (dentu ici) a été vendu « entero » demande julia « entero » lui répond la poissonnière. Déjeuner au café ulises, face au marché avec des tapas pas du tout édulcorées pour le goût touriste, plutôt goût pêcheur, attention les rognons dans leur jus et l’escalivada… très bonne tortilla. Après midi assez calme à la maison, sieste pêche ! Arrivée tardive à algaiarens, une nouvelle fois seuls, mais crique remplie de méduses. Chris met sa combi pour faire les oursins et par pure foi, emporte son fusil. Au bout de dix minutes, une petite dorade de 200 à 300 grammes est dans les mains de choupie. Rien d’autre pour l’heure qui suit sauf deux grosses saupes sur un seul tir, mais elles se détachent toutes les deux du nouveau fil de pêche qui retient la flèche. Encore un apprentissage… quelques douzaines d’oursins de dernière minute, dans 50 centimètres d’eau et mangés sur le bord. On s’en va, bien contents en discutant avec le gardien qui nous indique les bons coins : le cap rouge et la grotte, en bouteilles, à la cala en blanes pour les langoustes, comme c’est pas pour vendre, où est le mal ? On mange la délicieuse dorade à la chaire ferme. Bagages pour ibiza, on finit à minuit et demi.
La phrase du jour : "Tu es belle maman en rose… toi aussi papa tu es beau" Félix.

Samedi 31 mai 2003 : ibiza chez les rambert
Départ de ciutadella, avion pour minorque (grand aéroport), avion pour ibiza, taxi, capproig chez didier, line et louis. Magnifique vue, tour de la baie en bateau, trois rougets pêchés par chris qui viennent se joindre aux chapons de didier. Bonne journée, bonne nuit.
La phrase du jour : "l’alléauport" Félix.


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