Journal de bord
Octobre 2003 / Puerto Ayora - Galapagos

GMTFr = heure locale au méridien de Clermont-Ferrand.
-7H => 12H (midi) à Clermont-Ferrand = 05 Heures du matin à Quito

Mercredi 29 octobre 2003 : Installation.
GMTFr : -7H 0° sud 90° ouest météo : beau couvert
Rituel de mieux en mieux huilé pour le check out. La désorganisation Equatorienne, même avec l’aéroport en travaux n’est rien par rapport à ce qu’arrivent à produire les Américains à Los Angeles. Le bagage abandonné de John Sound, canadien, ne trouble pas le policier auquel je l’indique. Il n’est pas abandonné, il y le nom dessus. Le policier décide de monter la garde à côté avec un collègue. Les incendies font rage en Californie. San Diego est sous les cendres de l’incendie que nous avons vu d’avion en tournant autour de Los Angeles il y a quatre jours. Les écoles sont fermées, les gens ne doivent pas sortir de chez eux, beaucoup de communications sont coupées. Heureusement, Florence et sa famille vont tous bien.
Après le vol avec arrêt à Guayaquil, petit moment d’émotion pour toute notre troupe au moment de l’atterrissage aux Galápagos. Ici c’est les tropiques, c’est même l’équateur. Nous devons attendre la troisième rotation de l’autobus, qui nous amène au transbordeur, qui nous fait changer d’île pour monter dans un nouvel autobus. Sur le transbordeur, bagages sur le toit, premier contact avec la faune locale, pélicans, phoque, hérons, belle eau émeraude. « En ville », nous visitons le Galápagos Hôtel mais nous préférons le Red Mangrove Aventure Inn, son triplex pour Maud et les enfant, sa suite magique, pour les parents. Surtout au prix « national », i.e. le prix Equatoriens, largement au dessous du prix Gringos. Comme prévu, quand on est sur place et à la dernière minute, les prix ne sont pas les mêmes.
Petit tour au port. Récupération des deux passeports contre les 200$ en cash qui nous manquaient à l’aéroport. Petite coco fraîche pour Chris à qui ça rappelle la Guadeloupe. Magnifiques wahos sortis de leur « saintoise » en plastic par les pêcheurs du coin. De quoi nourrir les touristes de l’île avec du poisson frais. Arrêt info-croisière chez la référence locale pour faire un petit tour du marché et du discount local. Choupie part chercher la poussette oubliée dans le bus achetée à Quito il y a à peine trois jours. Petit dîner seafood à l’hôtel, nuit réparatrice sous les alizés (certaines fenêtres sont seulement en moustiquaire), les tropiques...
La phrase du jour : "Elle est agile la mer ici" Félix.

Jeudi 30 octobre 2003 : cherche croisière désespérément.
GMTFr : -7H 0° sud 90° ouest météo : beau couvert
Matinée calme pour les parents, moins pour Maud, Poupoune est debout à 6h ! Petit déjeuner face aux « pata azul » (fous à pattes bleues) et aux pélicans qui plongent à deux pas de nous comme des obus pour pêcher. Un allemand en lâche sa bière d’émotion. Les iguanes marins et les crabes rouges se partagent les rochers noirs. L’hôtel est sur pilotis dans la mangrove et les oiseaux sont partout. Choupie et Christophe s’attaquent à l’organisation de la croisière : après avoir cuisiné Lina et son mari à l’hôtel nous savons que la croisière idéale est de 10 à 14 jours. Etape 1 : Lina nous conduit chez le capitaine d’un gros yacht qui nous propose une croisière à la carte pour un prix exorbitant, il nous prend encore pour des gringos. Etape 2 : un gentil équatorien incapable de nous proposer quoi que ce soit dans une agence fortement recommandée par les guides. Etape 3 : un équatorien apparemment sérieux mais finalement tout aussi inefficace. Mais la persévérance Barnoin est légendaire : en 1 jour tout ce que les Galápagos compte de tours opérateurs, de capitaines de bateaux ou d’agences de voyages connaissent Christophe. A 5pm, départ avec les pêcheurs pour Christophe, Choupie, Julia et Félix. Retour bredouille mais magnifique coucher de soleil, tortues marines, lions de mer, petite île battue par la mer qui impressionne Choupie, surtout quand nous sommes dans les vagues à deux mètres des rochers. Le pêcheur nous arnaque sur son prix mais offre du poisson pour le dîner, délicieux.
La phrase du jour : "Maman ils ont beaucoup de la chance les pélicans parce que l’eau elle leur glisse sur la peau" Félix (pendant une averse).


Retour

Suite