 |
Dimanche
26 octobre 2003 : le gros voyage suite.
GMTFr : -9H quito météo : difficile à suivre
Les
Mexicains à côté de nous dans la salle d’attente
sont très sympas, ils arrivent de Vancouver pour acheter
des machines à fabriquer des pots de yaourts et des moules à gâteaux.
Troisième alerte. Comme on est passé à l’heure
d’hiver, l’équipage est arrivé en retard
(TEVJDB) ! Nous partons avec moins de retard que prévu,
ils ont du abréger les procédures… Les enfants
dorment. Vraiment, ils sont cool, pas un seul n’a encore
rallé. Mexico, cinq heures du matin heure locale. Chris
a un gros coup de fatigue vers la fin du vol, ça lui rappelle
les mauvais souvenirs de cet été. Queue énorme
pour la douane, nous sommes à la bourre (nous ne savons
pas encore combien nous le sommes…), Super remontée,
Choupie nous fait passer devant tout le monde. Nous devons récupérer
les billets jusqu’à Quito au comptoir Lacsa. Chose à ne
jamais faire, toujours partir avec les billets d’un bout à l’autre,
pas seulement des références, même si elles
sont très précises, surtout quand c’est quatre
vols sur quatre compagnies différentes et qu’on est
censés récupérer les billets au milieu du
voyage en pleine nuit. C’est promis, nous ne le referons
plus. Quatrième alerte. La fille de Lacsa ne voit pas sur
son ordi les bagages qu’aurait du lui transmettre United.
De toutes façons, Lacsa n’accepte pas de bagages d’autres
compagnies, ce que manifestement United ne savait pas… Chris
va voir United pour les bagages, Choupie gère l’enregistrement
jusqu’à Quito. Après ouverture matinale de
son bureau, United n’est pas responsable des bagages, car
c’est un billet United mais sur un vol Mexicana. Il faut
aller chercher les bagages sur tapis N°9 de la Mexicana. Chris
y va pendant que tout le monde se rend porte 34 et que la fille
de Lacsa attend Chris pour clôturer l’enregistrement.
Le tapis 9 tourne encore, les bagages ne sont pas tous arrivés
alors que nous avons atterri depuis une heure… Le tapis s’arrête.
Nos bagages ne sont pas arrivés, ceux de nos copains Mexicains
non plus. Pas plus que ceux des trente personnes qui sont déjà au
bureau des réclamations situé au bout du tapis. Ils
ont l’habitude. Retour rapide vers la fille de Lacsa. Elle
nous l’avait bien dit (quoi ?). Chris se dépêche
de rejoindre tout le monde porte 34 au bout du bout de l’aéroport
de Mexico, 25 millions d’habitants. Conciliabule. Nous continuons
ou nous restons ? Dans la buée de notre fatigue la réponse, évidente,
demande réflexion. Mais la fatigue n’est pas suffisante
pour nous faire faire n’importe quoi. Nous continuons sans
les bagages. Pour Chris, grâce à deux Dafalgan, ça
va mieux. Les enfants redorment pendant le vol très calme
jusqu’au Costa Rica. Nous reviendrons au Costa Rica quand… Transfert,
sans rayon X ni fouille des bagages, donc sans encombre, dans ce
petit aéroport. Small is beautifull ou les deséconomies
d’échelle du gigantisme… Dernier vol, sans encombre
et sans bagages, jusqu’à Quito. Réclamation,
juste pour dire… Il faut réclamer auprès de
qui au fait ? United, Mexicana, Lacsa… tout le monde ? Ici,
car nous sommes quand même arrivés à Quito,
3000 mètres d’altitude, capitale de l’Equateur,
il est 15H00 et c’est l’Amérique Latine. Nous
verrons certainement plus clair demain après avoir bien
dormi.
Les bagages ne pourront pas être là avant demain milieu
de journée, notre vol pour les Galápagos est à 9H30… pas
optimum pour les récupérer. Compte tenu de notre état
de fatigue, mieux vaut dormir et réfléchir après.
Le Dann Carlton est notre havre de paix. Très bon hôtel,
vieillot dans le bon sens du terme avec une bonne ambiance et bon
fen shui. Sieste à poil pour tout le monde pendant que l’hôtel
fait rapide la lessive de nos seuls vêtements qui ont souffert
du voyage. Nous allons peut-être profiter de l ‘épisode
bagages pour rester deux ou trois jours à Quito. Bonne idée
non ? Et comme on ne refait pas, les parents profitent de la soirée
pour aller manger en ville, très bien, à la Ronda.
La phrase
du jour : "Les
enfants vous avez été extraordinaires et super
cool, vous méritez une médaille", "Moi
j’aimerais bien une médaille magique qui se transforme
en petite voiture. Ou non, une médaille magique qui se
transforme en voiture ET en moto." Félix
le négociateur.
 |
Lundi
27 octobre 2003 : Quito vieille ville.
GMTFr : -9H quito météo : couvert, pluie en fin de
journée
Matinée
repos école. Nous allons déjeuner dans la vieille
ville et la visiter. Les enfants adorent la cuisine typique équatorienne à 1.25$
(le sucre a disparu il y 3 ou 4 ans à la faveur de la dollarisation
du pays) le menu adulte avec soupe et plat. Les adultes aussi.
Le locro de papas (soupe de pommes de terre) surtout. Choupie adore
la vieille ville, ses rue qui montent et qui descendent, ses vues
sur les montagnes. Quito, c’est un peu le San Francisco de
l’Amérique du sud ! Les églises au décor
baroque doré à la feuille sont très belles.
La vie manifestement très mélangées entre
les différents peuples du pays et le moderne et l’ancestral.
La
phrase du jour : "Par
exemple les chiens quand ils parlent on ne comprend ce qu’ils
disent. Garance non plus" Félix.